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La Compagnie Varia

18 juin 2022

La Cie Varia débarque sur Instagram

Info : suivez-nous, avec grand plaisir, depuis le 18 Juin 2022, sur Instagram, l'actualité de La Compagnie (ateliers,réprésentations, événements,...)

A très vite sur Instagram !

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9 juin 2022

Savannah Bay : les représentations

                 Affiche-Savannah-Bay_2

Savannah Bay met en scène deux femmes.

L’une âgée, Madeleine, qui a été comédienne, et à qui Marguerite Duras dit :

« Tu ne sais plus qui tu es, qui tu as été, tu sais que tu as joué, tu ne sais plus ce que tu as joué, ce que tu joues, tu joues, tu sais que tu dois jouer, tu ne sais plus quoi, tu joues. Ni quels sont tes rôles, ni quels sont tes enfants vivants ou morts. Ni quels sont les lieux, les scènes, les capitales, les continents où tu as crié la passion des amants. Sauf que la salle a payé et qu’on lui doit un spectacle.
Tu es la comédienne de théâtre, la splendeur de l’âge du monde, son accomplissement, l’immensité de sa dernière délivrance. Tu as tout oublié sauf Savannah, Savannah Bay. Savannah Bay c’est toi »,

L’autre beaucoup plus jeune, possiblement la petite fille de Madeleine, à qui elle demande inlassablement de lui raconter l’histoire d’un amour fulgurant, côtoyant la mort, entre une qui pourrait être sa mère et un homme inconnu.

Se mêlent dans ce récit la mémoire, toujours réécriture, l’oubli impossible, l’infinie tendresse des gardiennes du souvenir, dans une danse faite de comédies légères, de curiosités sérieuses, avec le théâtre en abysse, en abime.

Les mots de Marguerite Duras sont lourds, magnifiques, presque trop beaux parfois !

Nous avons essayé de leur donner la simplicité de la vie de tous les jours, c’est un pari un peu risqué, mais il est plein de plaisirs.

 

Au Théâtre du Temps 9, rue du Morvan 75011 Paris

Les vendredis 10 et 17 juin 2022 à 20h,

Durée1h30.

Réservation conseillée :  
https://www.helloasso.com/associations/compagnie-varia
+ voir nos événements

Place à 15€

22 janvier 2022

Georges : la création d'un personnage théâtrale

De l'écrire au jeu :

À propos de Georges :

Dans le texte initial écrit à partir du film The Party, Georges n’existe pas !

Pendant les premières semaines de travail de la compagnie, j’étais indisponible. Lorsque je fus rétabli je rejoins naturellement le groupe, mais il a fallu créer un personnage.

Des discussions qui se sont établis pour imaginer quel type de personnage pouvait s’insérer dans cette histoire, l’idée de faire arriver le père de Janet s’est imposée.

De la même façon que j’étais absent des premières répétitions, Georges était absent des premiers mouvements de la pièce : il surgit de façon imprévue, au moment où tous les personnages vont trinquer après l’annonce de la grossesse de Jinny.

Il n’était pas attendu et le voilà qu’il sonne et débarque dans le salon, un brin éméché mais débordant d’affection pour sa fille, si heureux et fier de sa nomination.

J’ai donc construit ce personnage, inspiré par l’idée d’un homme haut en couleurs, truculent, quelque peu provocateur mais aussi maladroit débordant de sensibilité et d’affection pour sa fille.

Lui-même avait eu un parcours militant, engagé en politique depuis sa jeunesse, admiratif et identifié à son oncle glorieux qui avait été Premier Ministre, le travailliste Harold Wilson. Il avait gravi les échelons dans le Labour, mais ses débordements parfois intempestifs l’ont desservi pour atteindre les ambitions qu’il avait pu nourrir pendant un temps.

C’est donc sa fille, probablement inspirée par cette figure, qui a su parvenir, par son travail, son investissement dans un projet de combat féministe et de santé, à conquérir des responsabilités qui l’ont amené à cette consécration. 

J’ai beaucoup aimé construire ce personnage, attachant mais aussi quelque peu malheureux :  il a malgré tout une place singulière dans la constellation des acteurs du drame qui se noue, une place où les uns et les autres sont attentionnés tout en ne manquant pas de le moquer et le malmener avec une certaine affection.

          IMG_20220118_200053

« D’aucuns pourront s’amuser à dire que George aurait quelque ressemblance avec le créateur de ce personnage... ne les croyez pas. Ce ne seraient que des « mauvaises langues » !!!!!

9 octobre 2021

Saison 2020-2021

Cette année s’est presqu’entièrement déroulée sous le sceau du Covid 19. Contrairement à la période du premier confinement, nous avons pu répéter les pièces que nous avions choisies.

Pour The Party, avec les quatre actrices et les quatre acteurs ( dont deux nouvelles comédiennes et un nouveau comédien par rapport à notre troupe précédente, chacun s’étant parfaitement « glissé » dans notre paysage théâtral ), « encadrés » par notre metteure en scène, nous avons eu huit mois de travail en Zoom, après deux ateliers en octobre, ce qui nous a permis, entre autre, de mémoriser les textes.

Puis à partir de mars, nous avons intercalé des séances à la Varenne St Hilaire, en extérieur dans un jardin, afin de jouer en « présentiel » et masqué. Pendant tout le mois de juin, nous sommes retournés à la MPAA St Blaise chaque semaine, reprenant notre rythme habituel.

Nous avons certainement encore beaucoup à défricher. L’application Zoom nous a quelquefois surpris positivement, mais ce n’est pas notre outil préféré !

Pour Savannah Bay, avec les deux actrices nous avons répété une fois par mois en présentiel, encadrées par notre metteure en scène chez elle, et nous pensons pouvoir dans quelques mois présenter ce spectacle, ou peut-être avant…

Ce fut donc une année sans représentation ce qui est assez frustrant.

19 mai 2021

Écrit simplement et comme ça vient

de Claudine, comédienne et présidente de la Compagnie Varia, avec les enrichissements de Luc.

Il était une fois, début 2020, un groupe de comédiens amateurs, la Compagnie Varia, qui cherchait « désespérément » quel texte pourrait leur faire vivre une nouvelle aventure. Leur précédent spectacle, La Réunification des deux Corées, les avaient fait vibrer, et il était difficile de s’en séparer.

L’un des acteurs, Luc, fut emballé par un film anglais de 2017, vu sur Arte, The Party, de Sally Potter. Il s’agissait d’une sorte de huit-clos, avec une unité de temps, une soirée, et de lieu, une maison et son jardin.

Sa motivation reposait essentiellement sur le désir de créer une œuvre originale. En effet, il existe comme une forme d’imprécation pour les troupes de théâtre amateur de rester cantonnées au répertoire classique, ou aux pièces à succès, jouées et rejouées, et connues de tous. Le challenge à relever de transposer un film de cinéma en une pièce de théâtre (comme le font quelques grands metteurs en scène) apparaissait alors comme une nouvelle et passionnante étape à franchir pour la Compagnie Varia.

Luc en parla, mais n’eut pas grand écho. Une des comédiennes, Claudine, décida de le visionner, mais se trompa de The Party, et regarda un film du même nom, de Blake Edwards datant de 1968, film comique et plein de mouvements dans un nombre incroyable de situations. Elle se demanda quelle mouche avait donc piqué son ami de vouloir adapter cette histoire !!! Luc rectifia rapidement l’erreur, et, Claudine trouva que « pourquoi pas ? », l’intrigue du « bon » The Party, était intéressante.

Elle se mit alors à reprendre tous les dialogues, même si Luc n’était pas convaincu du fait de se lancer dans ce travail de longue haleine. Il affirmait que « si, Anne, leur metteure en scène, n’était pas séduite, ce n’était pas la peine d’insister, car tout ce travail serait peine perdue ».

Claudine lui dit que, même s’ils ne joueraient pas cette pièce (même si la pièce n’avait pas vocation à sortir de l’ombre), ça l’intéressait de se lancer dans cette adaptation, car c’était nouveau pour elle, et elle aimait se surprendre. Cela convainquit peut-être Luc, car il lui proposa de retranscrire la fin du film...

Et le tour fut joué, et présenté à Anne qui, finalement s’en saisit.

La troupe se composait alors, hors ceux déjà énoncés, de Claire, Matthieu et Paul. La pièce devait être jouée par 7 personnages, Janet, Bill, Gottfried, April, Martha, Jenny et Tom, donc il manquait deux actrices.

Qu’à cela ne tienne, nous commençâmes les répétitions à la MPAA St Blaise, à Paris. Elles furent interrompues par le premier confinement, où, le trouble advenu du fait du virus, figea la poursuite de cette aventure.

En juin, 3 comédiens, Stéphanie, Gwenaëlle et Thomas, nous demandèrent s’ils pouvaient intégrer notre troupe. Nous les rencontrâmes en septembre, et ils furent adoptés sur le champ. Par contre, Paul devait s’absenter pour une opération, non grave, mais qui allait lui demander quelques temps de rééducation, ce qui entraîna une réorganisation dans les différents rôles masculins.

Lorsqu’il fut à peu près rétabli, Claudine lui proposa de revenir à l’atelier, et Anne suggéra qu’un personnage pouvait être créé pour lui, ce qui fut fait, et Georges-personnage intégra la pièce...Paul écrivit lui-même son rôle et lui trouva sa place dans la pièce, qui compta, dès lors, 8 personnages.

Nous reprîmes l’atelier début octobre, atelier qui fut interrompu après deux séances, encore à cause de ce fameux virus. Mais cette fois-ci, nous poursuivîmes en Zoom, ce qui n’était pas idéal, mais qui était mieux que rien. Cela nous permît d’apprendre le texte, de le décortiquer, de le corriger, de l’enrichir, de le questionner, ce fut un vrai travail de groupe. Zoom dure encore, mais nous lui avons ajouté quelques séances, en présentiel comme on dit, dans le jardin de Claudine. Là, nous pûmes jouer avec nos partenaires, en corps et dans l’espace, ce qui nous fit le plus grand bien, à nous, et à The Party.

Quelques bouts de videos, quelques photos, quelques improvisations de Zoom, ont pu être conservés et nous serviront peut-être pour le spectacle final. Des chansons, des musiques, marquent aussi notre route.

Actuellement, en ce milieu du mois de mai 2021, nous devons nous voir une fois pour reprendre la pièce en entier dans le jardin de Claudine, et en juin, déconfinement oblige, nous reprendrons les répétitions à la MPAA tous les 5 mardis de ce mois, cette fois-ci en salle, alors que nous étions depuis 3 fois en Garden-Party. Mais une pièce doit pouvoir se jouer dans divers endroits, cela fait appel à l’inventivité de la metteure en scène et des comédiens. Et comme Anne nous le scande éternellement, « à chaque fois, c’est nouveau, ça n’a pas encore existé, ce que nous disons et faisons, c’est de l’inédit » !

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12 octobre 2020

Saison 2019-2020

Une bonne nouvelle pour commencer « le nombre des éléphants au Kenya a doublé en 30 ans, et on constate que de nombreux éléphanteaux continuent à naitre. » comme les éléphants sont connus pour avoir une très bonne mémoire, je placerai cette assemblée sous le signe de Babar !

Ce fut une année particulière, hachée, très investie jusqu’aux représentations de La Réunification des deux Corées, puis ensuite, en janvier quelque peu cahotante et déroutante, riche aussi, temps pour se séparer de cette pièce qui nous habitait, et…ce fut le confinement, le déconfinement et la déstabilisation plus ou moins forte de chacun.

Les trois représentations de La Réunification des deux Corées, de fin novembre 2019, jouées à guichets fermés, furent un réel succès, pour nous, qui goutèrent au plaisir de la légèreté profonde de nos personnages, et pour le public qui reçu ce que nous lui offrions avec intelligence, et apprécia les conditions d’écoute offertes pas la salle de la MPAA Broussais. (voir billet d'octobre à décembre 2019)

Le mois de décembre fut un moment pour laisser reposer nos satisfactions, et même nos frustrations, s’il y en a eu, ainsi que pour se séparer de deux actrices, Dominique P et Séverine P, qui ne souhaitaient plus participer à l’atelier du mardi.

Janvier commença donc avec 2 comédiennes et 3 comédiens, et avec notre metteuse en scène.

Nous explorâmes un certain nombre de pièces, aussi diverses que variées, Les Acteurs de Bonne Foi de Marivaux, Le Chemin Solitaire de Schnitzler, Le Sang des Promesses de Mouawad, et peut-être d’autres que je m ‘excuse de ne pas avoir notées. (voir billet de janvier à mars 2020)

Notre metteuse en scène nous proposa également de faire une adaptation de L’Honorable Catherine, où elle se proposait de jouer, chacun regarda alors ce film.

Puis Luc D et Claudine P, ils se mirent à écrire une adaptation de The Party, un film anglais de Sally Potter, et nous commençâmes, pendant quelques séances, à répéter.

Puis, il y eu la Covid !!!

L’atelier s’arrêta, et chacun fit comme il put, télétravail et échanges créatifs  ludiques, productions de confinement…

Il n’y eut pas de reprise de l’atelier au déconfinement, chacun et tous étant éparpillés ici ou là…

Non, pas éparpillés avant d’avoir eu, ô miracle, des retrouvailles chaleureuses, juste avant les vacances d’été, autour d’une table bien garnie de mets succulents et de non moins délicieuses boissons, dans le jardin de La Varenne.

En juillet, trois acteurs nous ont demandé s’ils pouvaient intégrer notre troupe, dont Stéphanie D qui avait déjà joué La Cerisaie avec nous. Nous leur avons proposé de les recevoir en septembre, nous avons donc enrichi Varia de 3 nouveaux acteurs.

Va donc se poser la question de ce que nous ferons à l’atelier en octobre, en fonction du nombre d’acteurs, et de l’investissement de ces acteurs et de la metteuse en scène.

L’un de nous, Paul M, sera indisponible ce trimestre, en fin presque tout ce trimestre.

Nous savons également que, quelque soit la pièce choisie, il est toujours d’une grande richesse de répéter des morceaux d’autres pièces pour l’étoffer.

Varia soutiendra aussi le projet de Savannah Bay que travaillent Claire D et Claudine P, en dehors de l’atelier, avec Anne B. Nous avons commencé les répétitions.

30 mars 2020

Les Atelier mis entre parenthèse

Les ateliers depuis le 17 mars 2020 :

Les ateliers sont mis entre parenthèse avec la mise en place du confinement lié au Coronavirus et à la sortie du confinement nous reprendrons le travail de notre projet « The Party » là où nous l’avons arrêté avec le texte appris par les comédiens 

Peut-être que nous retournerons au gîte « Le Catalpa de Nocfond » à la Pentecôte après la crise sanitaire et à la fin du confinement lié au Coronavirus.

La vie et le théâtre reprendrons de plus belle après cette crise sanitaire mondiale. Pour l’instant restons chez nous et faisons le plein de projets à réaliser dans le futur.

Portez-vous bien et la Compagnie Varia revient très vite pour vous conter ses nouvelles aventures.

 

15 mars 2020

The Party : du Cinéma au Théâtre.

A l’atelier du 3 mars 2020, nous avons lu le début de la pièce « temps contre temps » de Ronald Harwood (voir Claudine à faire une courte présentation de cet auteur et de cette pièce)

Il été évoqué un temps d’adapter le film « L’honorable Catherine » de Marcel L’Herbier mais sur proposition de Luc, nous travaillons depuis le 3 mars 2020 nous travaillons une adaptation du film The Party de Sally Potter. Texte mise en forme par Claudine et Luc.

15 mars 2020

Atelier autour de Raymond Devos

A l’atelier du 28 février 2020 : resonnais les mots de Raymond Devos par l’ensemble des comédiens de la troupe présent à cet atelier et voici les textes déclamés :

-   Anne avec « L’artiste »

-   Claire avec « Un Ange Passe »

-   Claudine avec « Matière à Rire »

-   Luc avec « Ouï-dire »

-   Matthieu avec « Alimenter la conversation » dont voici le texte :

Mesdames et messieurs, avez-vous remarqué qu'à table les mets que l'on vous sert vous mettent les mots à la bouche ?
J'en ai fait l'observation un jour que je dînais seul.
A la table voisine... il y avait deux convives qui mangeaient des steaks hachés...
Et tout en mangeant, ils alimentaient la conversation.
Au début du repas, tandis que l'un parlait, l'autre mangeait ... et inversement ! L'alternance était respectée.
Et puis... les mets appelant les mots et les mots les mets... ils se sont mis à parler et à manger en même temps :
- " Ce steak n'est pas assez haché disait l'un ",
- " Il est trop haché pour mon goût disait l'autre ! ".
Les mots qui voulaient sortir se sont heurtés aux mets qui voulaient entrer... (Ils se télescopaient !)
Ils ont commencé à mâcher leurs mots et à articuler leurs mets !
Très vite, la conversation a tourné au vinaigre.
A la fin, chacun ayant ravalé ses mots et bu ses propres paroles, il n'y eut plus que des éclats de " voie " digestive et des " mots " d'estomac !
Ils ont fini par ventriloquer... et c'est à qui aurait le dernier rôt !
Puis l'un d'eux s'est penché vers moi. Il m'a dit : - " Monsieur, on n'écrit pas la bouche pleine ! "
Depuis, je ne cesse de ruminer mes écrits !
Je sais... Vous pensez :
- " Il a écrit un sketch alimentaire, un sketch haché ! "
Et alors ? Il faut bien que tout le monde mange !

Raymond Devos.

 

Et discussion autour de spectacles ambulants proposé par les comédiens.

Matthieu a proposé un spectacle ambulant autour des tabous en France à travers les amis, le couple, la famille et les collègues. Pour l’instant le texte est en court d’écriture, le groupe travaillera ce thème à travers le texte de Matthieu en atelier sous forme d’exercices diverses.

9 février 2020

Atelier autour de Wajdi Mouawad

L’atelier du 4 février 2020, nous avons lu une grande partie de la pièce « Littoral » de Wajdi Mouawad, premier tome d’une trilogie théâtrale.

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Wajdi Mouawad :

Écrivain, metteur en scène de théâtre, il est né au Liban en 1968, il émigre avec sa famille en France en 78 du fait de la guerre civile, puis au Québec.

Il vit actuellement en France, il est Directeur du Théâtre de La Colline à Paris.

Toutes ses pièces et ses livres sont imprégnés de ce qu'il a vécu dans les différents pays et ses divers transferts.

Il y a un souffle épique dans ses pièces, dont, entre autres Le Sang des Promesse, en quatre parties (Littoral, Incendies, Forêts, Ciel), et le très beau Tous des Oiseaux.

Je noterai son étonnant et prenant roman, Anima.

C'est un écrivain insatiable. Son écriture est très imagée, très proche de la nature.

 

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